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CAVALAIRE-SUR-MER

MAISON DE LA NATURE - L'USINE

CAVALAIRE-SUR-MER - 83

MAISON DE LA NATURE - L'USINE

A proximité de la mer, au pied du massif des Maures et au cœur du Domaine Foncin, se trouve l’UTOM, ancienne usine de traitement des ordures ménagère. La ville de Cavalaire-sur-Mer envisage d’y créer une Maison de la Nature dans un cadre paysager exceptionnel, propice au développement d’une action d’éducation à l’environnement et de sensibilisation au patrimoine architectural, paysager et naturel au sein d’un massif boisé de grande qualité.

Le projet s’inscrit dans une démarche BDM - niveau OR

Ce bâtiment, aux caractéristiques architecturales plutôt qualitatives, prend place à l’entrée d’un site classé, dont les accès publics font l’objet d’un projet de réaménagement pour sa revalorisation patrimoniale et paysagère, mais également dans la gestion même de cette fréquentation publique et dans les pratiques déambulatoires des usagers actuels du site ou de ses abords.

 

Sa transformation en Maison de la Nature, à vocation pédagogique devient une dynamique de projet de territoire, par la sensibilisation des publics accueillis mais également par les espaces de projet qu’elle met à disposition : parc, jardins partagés, lieux d’exposition permanents.

 

C’est au cœur de ce bâtiment technique laissé en désuétude depuis plusieurs années, que s’installera la nouvelle maison de la nature appelée “l’USINE”. L’objectif est complexe, il s’agit de convertir un ancien bâtiment technique en lieu d’accueil du public, au cœur d’une zone soumise aux incendies et à proximité d’un site classé.

 

Dans ce contexte exceptionnel, au paysage ponctué de caps, d’îlots rocheux, de plage et de forêt méditerranéenne, la future maison de la nature est imaginée afin de s’intégrer et de mettre en valeur le paysage méditerranéen dans lequel elle s’insère. Elle doit être un lieu éducatif, favorisant la sensibilisation au respect de l’environnement ainsi que la découverte des spécificités d’un territoire. C’est pourquoi, l’ensemble du projet d’architecture et de paysage converge, pour sensibiliser les visiteurs et mettre en avant le caractère précieux d’un tel patrimoine naturel. Elle accueillera, une salle de conférence, un espace d’exposition, des ateliers, une buvette....

 

L’intérêt et la mise en valeur de ce patrimoine bâti transparait par la conservation des ouvertures majeures existantes et de leurs proportions, ainsi que la mise en scène des volumes intérieurs existants qui retracent l’activité du lieu. 

Maître d'ouvrage : Commune de Cavalaire-sur-mer

Équipe de projet :  OH!SOM architectes, Nicolas Faure ( paysagiste / Domene ( acc. BDM, QE), SP2I (TCE), 9B+ ( scénographe) / Localisation : Cavalaire-sur-mer (83)  / Programme : Salle de conférence, espace d'exposition, atelier pédagogique, buvette, théâtre de verdure / Surface : 490 m2 + 200m2 extérieurs /

Coût : 1 707 000 € HT  / Livraison Nov 2023

Un travail est également mené sur les matériaux biosourcés, avec la valorisation de la filière bois locale pour les éléments de structure intérieure, volets bois, menuiseries, aménagements intérieurs… et l’utilisation du liège en façade, pour unifier le bâtiment, mettre en avant les nouvelles fonctions qu’il abrite, tout en valorisant la filière locale varoise non exploitée soutenue par l’institut méditerranéen du liège.

 

Le site est caractérisé aujourd’hui par sa dangerosité en cas d’incendie de forêt avec un fort aléa.

Toutes les dispositions sont donc prises pour diminuer la vulnérabilité au feu du bâtiment, tout en valorisant sa dimension environnementale et sa frugalité matérielle.

L’ensemble des ouvertures sont protégées par des volets en bois de manière à assurer l’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds ; la façade la plus exposée au risque d’incendie de forêt est minérale, habillée de pierre, les autres façades, en maçonnerie, seront habillées d’une couche de liège de 15 cm d’épaisseur. Le liège est un matériau reconnu comme très performant vis-à-vis du feu comme le prouve la survie des chênes lièges après les incendies de forêt grâce à la protection pourvue par leur écorce. Il n’est pas propagateur de flamme, il est faiblement combustible et ne provoque pas de vapeurs nocives en cas d’incendie ;

 

Au niveau paysager, un travail important sur le choix des végétaux, est également réalisé. De nouvelles espèces, comme les chênes liège et autres végétaux faiblement inflammables et générant peu de combustible seront plantés au profit d’autres espèces très inflammable déjà présente sur le site comme les pins ou les mimosas.

 

Ainsi le liège est présent sur le site, du grand paysage au bâtiment, de son état naturel à son état transformé. L’ancienne usine de traitement ainsi requalifiée fait office de véritable manifeste en faveur du développement durable, de la transition écologique et du passage au vert d’infrastructures existantes jusque-là laissées en désuétudes.

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